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Amitiés syndicales CFDT / COS

15 octobre 2012

Salariés du CMPR de Bobigny et du Samsah de Bagnolet en grève devant le siège du COS à Paris

Deux petites vidéos pour rendre hommage aux salariés grévistes du CMPR et du Samsah mobilisés le 15 octobre 2012 pour le maintien de la convention collective 51 

salariés grévistes

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2 juillet 2012

CCE 28 JUIN 2012

 Le DG ne prend pas date pour des négociations d'entreprise sur la CCN51

Il s'était pourtant engagé "si la situation restait bloquée", à rencontrer les partenaires sociaux en septembre.

Selon lui, la situation n'est plus bloquée: il est "optimiste" car les OS sont revenues autour de la table (ce qui n'est pas le cas de la CFDT) et que la Fehap fait des "avancées". Concrètement, ces avancées sont les suivantes : 

- pas de mesure de licenciement à l'égard d'un salarié s'il n'y a pas eu auparavant au moins une sanction (sauf en cas de licenciement pour faute grave )

- consultation des DS en matière de recherche de reclassement dans le cas d'un licenciement pour motif économique

 - reprise de l'expérience professionnelle antérieure à l'embauche à hauteur de 50%

Après avoir brutalement dénoncé la convention et avoir constamment durci ses positions, la Fehap fait des pseudo-concessions a minima à l'approche de la fin des négociations.


21 avril 2012

Pour une politisation du travail

Dans la revue Droit social de décembre 2011, Alain Supiot déplore l'absence d'une politique du travail:

" l'adhésion de la gauche à l'idéologie de la rationnalisation industrielle et à l'organisation "scientifique" du travail (...) a fait disparaître le travail de l'horizon politique de la Gauche et a cimenté ce que Trentin appelle le "compromis fordiste", consistant à compenser financièrement les conséquences d'une aliénation au travail jugé inévitable dans son principe.

On a donc considéré que la question de la justice sociale ne concernait pas le contenu et le sens du travail, mais seulement les contreparties, en temps et en argent, de son aliénation au travail. (...)

Le périmètre de la justice sociale a été restreint aux termes de cet échange salarial, c'est-à-dire à des quantités de temps et d'argent, tandis que la dimension qualitative du travail, son sens et son organisation, étaient censés relever d'une pure rationalité techno-scientifique. L'essor d'une politique de l'emploi s'est ainsi payé  d'une dépolitisation du travail."

Comment redonner force à la démocratie sociale ? Alain Supiot donne les trois dimensions d'une politique du travail:

- le sens du travail: en prenant pour point de départ la créativité des hommes et non l'infaillibilité supposée du Marché

- les communautés de travail: en créant les conditions d'une coopération entre les travailleurs qui œuvrent pour l'entreprise

- le travail des nations: en asseyant un projet collectif sur l'expérience des peuples et pas seulement sur le savoir des experts.

"Jamais n'a parue aussi proche la réalisation du dépérissement du gouvernement des hommes au profit de l'administration des choses."

8 avril 2012

Elections professionnelles: la portée du vote des salariés

A tous les salariés du COS

En votant au 1er tour des élections du CE et des DP le 25 mai 2012, les salariés participent à la représentativité syndicale non seulement au niveau de leur établissement et de l'entreprise COS, mais aussi au niveau de la branche professionnelle, et au niveau national interprofessionnel.

La loi du 20 août 2008, qui est issue de la Position Commune du 9 avril 2008 dont la CFDT a été signataire, aura des conséquences qui ne sont pas palpables pour le moment. Mais en 2013, quand tous les résultats de toutes les élections professionnelles seront consolidés, l'audience respective des syndicats pourra être mesurée sur le plan national.

Avant cette loi, la représentativité syndicale venait du ciel, elle était incontestable.

Avec la loi du 20 août 2008, la représentativité syndicale doit être prouvée par l'audience électorale : elle vient d'en bas, elle dépend du choix des salariés. C'est le choix et le pari de la CFDT, le pari de la démocratie sociale et représentative. 

Nous pensons que ce qui compte, c'est l'attrait pragmatique du syndicat, à travers l'activité et l'implication de ses militants dans un établissement donné. A vous de décider si la CFDT peut continuer d'agir pour étudier et défendre vos droits et vos intérêts, individuels et collectifs, matériels et moraux, et à exercer l'ensemble de ses prérogatives.

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